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Comment l’âge affecte-t-il votre sommeil ?
Vrai ou faux ?
Par rapport aux personnes plus jeunes, les personnes âgées ont besoin de moins de sommeil ?
Si votre réponse est « vrai » , vous avez tort ! Les personnes âgées ont besoin en moyenne de 7 à 9 heures de sommeil par nuit, soit autant que leurs jeunes. Contrairement à de nombreuses idées reçues, la quantité de sommeil nécessaire pour rester en bonne santé ne diminue pas avec l'âge. Cependant, il peut être difficile de dormir toutes ces heures en une seule nuit.
Notre sommeil subit des changements notables avec l'âge. 50 à 60 % des personnes âgées déclarent avoir des troubles du sommeil. Outre les changements dans la durée de notre sommeil, nos habitudes de sommeil évoluent également.
Avec l'âge, notre corps produit moins de mélatonine. La mélatonine est l'hormone qui contrôle le cycle naturel veille-sommeil. Elle est libérée en fortes doses dans le sang le soir pour favoriser la somnolence et reste élevée jusqu'au matin.
Avec l'âge, notre horloge interne et la régulation du sommeil se dérèglent. La fenêtre d'endormissement se rétrécit. Nous pouvons alors nous endormir plus tôt le soir et nous réveiller beaucoup plus tôt que prévu.
Les personnes âgées passent moins de temps en sommeil profond paradoxal (REM) et plus de temps en sommeil lent (NREM) , notamment au stade N1, la phase la plus légère du sommeil. Par conséquent, en vieillissant, notre sommeil peut être moins satisfaisant.
L'insomnie est fréquente chez les adultes de 60 ans et plus. Elle se manifeste par des difficultés d'endormissement, des réveils multiples par nuit ou des réveils trop matinaux. Cela peut être dû au manque de sommeil paradoxal, mais aussi à un effet secondaire d'autres maladies chroniques comme l'arthrite.
Les troubles du sommeil les plus courants chez les personnes âgées sont l'apnée du sommeil et le syndrome des jambes sans repos. L'apnée du sommeil provoque des arrêts respiratoires momentanés–parfois des dizaines de fois par heure–empêchant le corps d'entrer dans un sommeil profond. Le syndrome des jambes sans repos se caractérise par une sensation de fourmillements inconfortables et incontrôlables dans les jambes lorsque l'on essaie de s'endormir.
Les troubles du sommeil surviennent souvent, ne sont ni diagnostiqués ni traités, simplement parce que beaucoup d'entre nous pensent qu'ils font partie intégrante du vieillissement. Heureusement, en priorisant les pathologies sous-jacentes, en comprenant les changements de notre sommeil et en adoptant une routine et un environnement de sommeil adaptés, nous pouvons tous améliorer notre sommeil. Le vieillissement n'est pas toujours synonyme de mauvaise nouvelle. Le sommeil s'améliore avec la retraite. Une étude française a révélé que les personnes étaient 26 % moins susceptibles de signaler des troubles du sommeil au cours des 7 premières années de la retraite. Vive la différence !